Memorandum des Vizeadmirals Jean d’Estrées über die Ankunft der königlichen Schiffe am Kap Verde (1670)

Die königlichen Schiffe erreichten am 10. des Monats November die Reede von Gorée am Kap Verde, die sich im Besitz der Holländer befindet und wo diese einen Handel unterhalten, der an dieser Küste [Randbemerkung: Der Handel bringt der Kompanie jährlich beinahe 400.000 Livres ein.] mittels der drei Niederlassungen oder Faktoreien in Rufisque, Portudal und Joual geführt wird. Die Garnison ist um die 60 Mann stark und umfasst auch jene Soldaten, von denen 2 in Rufisque, 3 in Portudal und 2 in Joual abgestellt sind, um die dortigen Mitarbeiter zu unterstützen. [...]

Memorandum des Vizeadmirals Jean d’Estrées über die Ankunft der königlichen Schiffe am Kap Verde (1670)[1]

fol. 224r°

Memoiretant sur l’arrivée des Vaisseaux du roy au Cap Vert et leur séjour à ces rades que sur le commerce qu’on peut faire à ces Costes jusques à la rivière de Gambie.

Les vaisseaux du Roy arivèrent le 10edu mois de novembre à la rade de l’île de Gorée au Cap vert qui est possedé par les Hollandais, et d’où ils soustiennent le commerce qu’ils font à cette côte [Randbemerkung: Commerce raporte tous les ans, à compagnie qui le fait pres de 400000 Livres] par le moyen de trois loges ou factories qu’ils ont à Rufisque, à Portudal, et à Joual.

La garnison est de 60 hommes ou environ, compris les soldats qu’ils détachent, sçavoir 2 à Rufisque 3 à Portudal et 2 à Joual pour apuyer leurs commis.

Il y avoit trois vaisseaux mouillés à cette rade lors que ceux de Sa Majesté parurent, mais la crainte que leur donna l’arrivée d’une escadre si considérable fit lever l’ancre à deux, et le troisième qui devoit s’en retourner en Hollande de chargée de cuirs, se résolut de suivre la fortune du fort.

On a sçeu depuis que les équipages de ces deux bâtiments étaient mêlés Genois, d’Hollandais et d’Espagnols sous le pavillon d’Hollande avec permission d’aller traitter de Négres à Neuve-Espagne ou à Buenos Ayres.

Le gouverneur toutefois de l’île de Gorée |fol. 224v° m’a assuré qu’un de ces bastiments devoit essayer la pêche de l’argent perdu dans ce gallion qui fit il y a quelques années, nauffrage sur le membres dans le Canal de Baham.

Le gouverneur hollandais n’eut pas moins de creinte que ces Vaisseaux. Mais sa garnison eut des sentiments bien differents, car elle souhaitait avec passion que l’on fût venu à dessein de se rendre maître de cette petite place, où on la retient par force depuis 4 ans. Ce Gouverneur toutefois ayant été rassuré s’apprivoisa un peu avec nous, mais depuis qu’un petit vaisseau d’Hollande qui allait à la coste de la Mine fût arrivé, il prit de plus grandes précautions, et fit même faire un méchant travail à un endroit de l’île qui n’en retarderoit pas la prise d’un moment.

Cependant, les vaisseaux ne pouvant avoir plus de 4 mois et 20 jours de vivres quand la fourniture aurait été complette, on estima que le premier soin devoit être de mettre le Tourbillon en état de faire le voyage entier de Guinée, le quel ne s’étant pas trouvé seullement pourveu de 4 mois de vivres, on fournit des autres vaisseaux ce qui était nécessaire pour lui en donner pour six mois complets. On lui donna aussi quelque argent de celui que M. Jacques avait embarqué pour les |fol. 225r° rafraîchissement, et un partie des hardes qu’on a tiré de Nantes pour faire des présents aux rois de la côte. On a mis un des meilleurs pilotes du vice-amiral sur le bord.

Gemosat fait aussi le voyage dessus, de sorte qu’on n’a rien oublié soit dans les instructions, soit dans tout le reste, de ce qui pouvait contribuir à rendre son voyage utile et avantageux, et j’espère qu’il poura être de retour à la rade de Belle-Île à la fin du mois d’avril.

La partie de Sénégal où sont établis les François étant de la domination de même roi nègre à qui appartient Rufisque, on crut qu’il n’était pas hors de propos d’envoyer visiter ce roi, et de lui faire quelques présents, tant pour le convier à favoriser toujours le commerce des François que pour connaître le pays et répandre le bruit des forces de mer de Sa Majesté.

Ce roi demeure à 4 grandes journées de la côte, et pour lors, il s’était avancé sur sa frontière, avec quelques gens de pied et 500 chevaux, pour s’opposer aux courses d’un roi voisin, dont on parlera ci-après.

Ce roi s’appele roi de Calliore, et venait d’être élue il y avait peu de jours, ayant succédé à un autre qui aimait fort les François.

|fol. 225v° On choisit pour le visite un garde de la marine appellé Cedirac, garçon sage, qui ayant fait le Voyage de Guinée avec l’amiral Ruyther, avait contenu quelque habitude avec les nègres et sçavait mieux que personne la manière de se conduire aux eux. Voici cequ’il a rapporté de son voyage.

Il dit qu’étant arrivé près de la maison du roi qui n’est en rien plus magnifique que les autres, n’étant faite que de roseaux et de chaume de mil, il y fut introduit après quelques cérémonies du pays et que le roi s’étant assis sur un siège, le reste s’assit sur le sable à l’entour de luy et qu’après lui avoir fait demandit ce qu’il souhaitait, il répondit qu’on vice-amiral de France ayant abordé avec un escadre de vaisseaux considérable à une rade de son royaume et sachant l’affection que son predecesseur aussi bien que lui avait témoigné à tous les François, il l’envoyait visiter pour le remercier, et le prier de continuer. Le roi répondit à cela par ses interprets qu’il était vrai que le roi Biram son prédécesseur avait toujours aimé les François et que pour lui il pouvait m’assurer qu’il en ferait de même et qu’il serait son successeur en cette amitié comme en ses états.

|fol. 226r° Nôtre envoyé lui dit ensuite que le vice-amiral l’avait chargé de quelques presents, ce qui le fit sourire et il commanda qu’on les lui aportant promptement. Ces presents consistaient en un chapeau bordé de dantelle d’or qu’il trouva si beau qu’il le réserva pour la cérémonie du couronnement des rois, où un chapeau est necessaire, en un épée, et un fusil qu’il fit tirer par trois ou quatre fois avec beaucoup de plaisir. Ensuite la foule des nègres l’ayant obligé de se retirer en un autre endroit, un moment après, il fit asseoir l’envoyé sous un arbre près de lui et lui fit plusieurs questions sur le nom du roi, sur son âge, sur sa puissance, et ses desseins à ces côtes d’envoyit de si grands vaisseaux. Le Garde répondit à tout avec beaucoup d’adresse, et s’étant fort étendu sur la puissance et les grandes qualités de Sa Majesté, il dit au garde qu’il en avait déjà apris quelque chose et qu’il y avait bien de l’apparance que ce la était ainsi. Mais lui ayant demandé ensuite s’il était aimé des princes ses voisins, il répondit qu’il était craint et aimé parce qu’il était juste et puissant.

De cette question, il vint à demander si la France était beaucoup plus grande que la Hollande, |fol. 226v° sur quoi le Garde ayant tracé sur le sable un fort petit espace pour la Hollande, et une autre vingt fois plus grand pour la France. Ce roi nègre se prit à rire et dit : Je suis fort aisé de savoir cela.

De cette conversation sérieuse, il tomba sur le justaucorps de l’envoyé, qui était celui de garde de la marine, et l’ayant trouvé beau, et le garde l’ayant offert, il ne fit pas difficulté de l’accepter. Mais ce qui est plus extraordinaire c’est qu’après avoir secoué ses poches, pour voir s’il n’y avait point quelque curiosité de France et n’y ayant trouvé que 10 ou 12 écus, il le pria de les donner a ses gens, ce qu’il fit sans peine. Cette liberalité lui ayant gagné le cœur, il l’envoya à quérir le lendemain pour lui faire boire du vin de palme, et après l’avoir fait régaler par l’alcade ou gouverneur de la province, et lui avoir demandé s’il estoit content de lui et de les gens, il le congédia avec beaucoup de civilité, et le chargea d’assurir le vice-amiral qu’il ferait plaisir en toutes choses aux François, tant ceux qui sont à Sénégal, qu’à tous les autres qui viennent aux rades de son royaume [Randbemerkung: et quil souhaitoit avec passion destre amy d’un si grand roy plustost a cause de sa virtu que de sa puissance]. Pour dédommager le garde de son justaucorps, il lui donna un fort méchant petit cheval |fol. 227r° et dix bœufs fort maigres pour le vice-amiral, lui disant plusieurs fois qu’il était bien fâché de n’avoir rien de rare pour lui envoyit. Mais le garde répondit toujours que cela ne lui devait point faire de peine, et que ce n’était pas comme les autres nations, qui donnent peu pour avoir beaucoup, mais que nous donions libéralement à nos amis pour témoignat nôtre amitié sans interêt.

Il n’est pas à propos de s’étendre ici sur les coutumes et les façons de vivre de ces peuple, ce qui serait trop long et ennuyeux a rapporter. On dira seulement un peu de mots que le respect qu’ils ont pour leur roi est très grand, mais que la manière de le témoignit est assez extraordinaire, car après s’être mise a genoux pour et avoir pris un peu de sable qu’ils répondent sur leur tête, ils se depouillent entièrement pour lui parler, affin de s’anéantir davantage.

Ils n’ont point de troupes reglées, mais ils s’assemblent selon les ordres du roi, qu’il fait donner de bouche par des messagers, car parmi ces peubles il n’y a personne qui sçache écrire que leurs marabouts, qui sont les prêtres de leur loi.


Memorandumüber die Ankunft der königlichen Schiffe am Kap Verde und ihres Aufenthalts an jenen Reeden sowie den Handel, den man an diesen Küsten bis zum Gambia-Fluss treiben kann.

Die königlichen Schiffe erreichten am 10. des Monats November die Reede von Gorée am Kap Verde, die sich im Besitz der Holländer befindet und wo diese einen Handel unterhalten, der an dieser Küste [Randbemerkung: Der Handel bringt der Kompanie jährlich beinahe 400.000 Livres ein.] mittels der drei Niederlassungen oder Faktoreien in Rufisque, Portudal und Joual geführt wird. Die Garnison ist um die 60 Mann stark und umfasst auch jene Soldaten, von denen 2 in Rufisque, 3 in Portudal und 2 in Joual abgestellt sind, um die dortigen Mitarbeiter zu unterstützen.

Drei Schiffe lagen vor dieser Reede vor Anker als die Schiffe Seiner Majestät auftauchten. Doch die Furcht, die die Ankunft des Geschwaders bei diesen auslöste, hatte zur Folge, dass zwei von ihnen Anker lichteten; und das dritte Schiffe, das mit Leder beladen war und nach Holland zurückkehren sollte, beschloss, sich auf das Glück des Stärkeren zu verlassen.

Man wusste, dass die Mannschaft der zwei Schiffe aus Genuesen, Holländern und Spaniern zusammengesetzt war und unter der holländischen Flagge mit Erlaubnis Sklavenhandel mit Neu-Spanien oder Buenos Aires treiben wollte. Der Gouverneur der Insel Gorée versicherte mir, dass diese Schiffe versuchen sollten, das Silber aus dem Meer zu fischen, dass beim Schiffbruch einer Galeone in einem Arm des Kanals von Baham verloren ging. Der holländische Gouverneur hatte nicht weniger Furcht vor diesen Schiffen. Doch seine Mannschaft hatte ganz andere Gesinnungen, da sie leidenschaftlich hofften, dass man nun mit der Absicht gekommen sei, sich zum Herrn dieses kleinen Platzes zu machen, wo man sie seit vier Jahren mit Gewalt zurückhielt. Dieser Gouverneur jedenfalls war darin bestärkt, es sich mit uns ein wenig umgänglicher zu machen, doch nachdem ein kleines Schiff aus Holland auf dem Weg an die Küste von Mina angekommen war, ergriff er die größten Vorsichtsmaßnahmen und führte eine hinterhältige Arbeit an einem Ort der Insel aus, die die Eroberung nicht einen Augenblick verzögerte.

Während die Schiffe nicht länger als für vier Monate und 20 Tage Verpflegung haben konnten, sofern die Ausrüstung überhaupt vollständig war, galt es vielmehr die Tourbillon für die Reise nach Guinea flottzumachen. Dabei stellte sich heraus, dass man es nicht nur mit einer 4 Monate reichenden Verpflegung ausgestattet hatte. Man rüstete die anderen Schiffe mit dem aus, was sie für sechs volle Monate brauchte. Man gab ihnen außerdem etwas Geld für das, was Herr Jacques für die besagte Auffrischung geladen hatte, sowie einen Teil alter Kleidungsstücke, die man in Nantes aufgenommen hatte, um den Königen der Küste Geschenke zu machen. Man nahm einen der besten Lotsen des Vizeadmirals an Bord.

Gemosat macht ebenfalls die obige Reise, auf eine Weise, dass man weder bei den Instruktionen noch bei dem ganzen Rest von dem, was dazu beitragen könnte, seine Reise nützlich und lohnend zu machen, etwas vergessen hat und ich hoffe, dass er bei seiner Rückkehr am Ende des Monats April an der Reede von Belle-Île liegen wird.

Der Teil des Senegal, wo die Franzosen sich angesiedelt haben, ist der Einflussbereich desselben schwarzen Königs, dem Rufisque gehört; man glaubte, dass es nicht unpassend wäre, eine Gesandtschaft an den König zu schicken und ihm einige Geschenke zu machen, sowohl um ihn so zu ersuchen, den Handel der Franzosen stets zu bevorzugen, als auch um das Land kennenzulernen und den Ruf der Seemacht Seiner Majestät zu verbreiten.

Dieser König hielt sich vier lange Tage an der Küste auf und rückte dabei gegen seine Landesgrenze mit einigem Fußvolk und 500 Pferden vor, um sich den Überfällen eines benachbarten Königs zu widersetzen, von dem wir später noch sprechen werden. Dieser König hieß König von Cayor und war vor wenigen Tagen gewählt und folgte einem anderen König nach, der die Franzosen sehr mochte.

Für die Gesandtschaft wählte man einen Marinegardisten aus, ein kluger Junge namens Cedirac, der die Reise nach Guinea schon einmal zusammen mit dem Admiral Ruyther gemacht hat. Dabei hat mit den Schwarzen umzugehen gelernt und wusste besser als irgendeiner, wie man sich bei ihnen benimmt. So hat er von seiner Reise berichtet:

Er berichtet, dass er beim Haus des Königs angekommen war, das in keiner Weise herrlicher als die anderen sei, da es nur aus Schilf und Hirsenstroh erbaut war. Er wurde hier nach einigen Zeremonien des Landes eingelassen, und nachdem der König sich auf einen Sitz gesetzt hatte und der Rest sich auf den Sand um ihn herum setzte und als man ihn daraufhin fragen hieß, was er wünschte, antwortete er, dass der Vizeadmiral Frankreichs mit einem Geschwader von bedeutenden Schiffen an eine Reede seines Königreichs festgemacht habe – um die Verbundenheit seines Vorgängers ebenso wissend wie um diejenige, die er allen Franzosen bezeugen ließ – und nach einem Besuch schicke, um ihm zu danken und ihn zu bitten fortzufahren. Der König antwortete darauf mit Hilfe seiner Dolmetscher, dass es wahr sei, dass der König Biram, sein Vorgänger, die Franzosen immer gemocht habe und dass er mir versichern könne, dass er es ihm gleichtun werde und dass er sein Nachfolger in dieser Freundschaft wie in seinen Besitzungen sein werde.

Unser Gesandter sagte ihm daraufhin, dass der Vizeadmiral ihm einige Geschenke mitgegeben hätte, was ihn schmunzeln ließ, und er befahl, dass man sie ihm auf der Stelle bringe. Diese Geschenke bestanden aus einem mit goldener Spitze gesäumten Hut, den er so schön fand, dass er ihn für die Krönungszeremonie der Könige vorbehielt, wo ein Hut notwendig ist sowie ein Schwert und ein Gewehr, welches er drei- oder viermal mit großem Genuss abfeuern ließ. Anschließend zwang ihn die Menge der Schwarzen, sich an einen anderen Ort zurückzuziehen. Danach ließ er den Gesandten unter einem Baum neben sich hinsetzen und stellte ihm mehrere Fragen über den Namen des Königs [von Frankreich], über sein Alter, über seine Stärke und seine Absichten an diesen Küsten, zu denen er so große Schiffe sendete. Der Gardist antwortete auf alles sehr gewandt und ließ sich lange über die Stärke und die großen Qualitäten Ihrer Majestät aus. Er sagte dem Gardisten, dass er davon bereits etwas kennengelernt hätte und dass es tatsächlich den Anschein habe, dass dies so sei. Als man ihn daraufhin aber fragte, ob er bei den Prinzen, seinen Nachbarn, beliebt sei, antwortet er, dass er gefürchtet als auch geliebt werde, weil er gerecht und mächtig sei.

Nach dieser Frage begann er zu fragen, ob Frankreich viel größer als Holland sei. Dazu malte der Gardist in den Sand eine sehr kleine Fläche für Holland und eine weitere zwanzigmal größere für Frankreich. Dieser schwarze König nahm dies zum Anlass zu lachen und sagte: „Ich bin sehr erleichtert, dies zu wissen“.

Nach diesem ernsten Gespräch stieß seine Aufmerksamkeit auf das Justaucorps des Gesandten, das eines des Marinegardisten war, und da er ihn schön fand, machte ihn der Gardist ihm zum Geschenk, den anzunehmen jenem nicht schwer fiel. Noch außergewöhnlicher aber ist, dass er, nachdem er die Taschen [des Justaucorps] ausgeschüttelt hatte, um zu sehen, ob sich irgendwelche Raritäten aus Frankreich darin befänden und nichts als 10 oder 12 Écus darin fand, darum bat, sie seinem Volk zu geben, was er mit Leichtigkeit tat. Als mit dieser Freigiebigkeit sein Herz gewonnen war, sandte er tags darauf nach ihm, um ihn Palmwein trinken zu lassen und nachdem ihm der Ortsvorsteher oder Gouverneur der Provinz diesen haben genießen lassen und er gefragt wurde, ob er und seine Leute zufrieden seien, verabschiedete sich dieser mit viel Höflichkeit und beauftragte ihn, dem Vizeadmiral zu versichern, dass er mit allen Mitteln, sowohl die Franzosen, diejenigen, die im Senegal sind, als auch alle anderen, die an die Reeden seines Königreichs kommen, große Freude bereiten werde [Randbemerkung: und er hoffte leidenschaftlich, dass er mit einem so großen König aufgrund seiner Tugend und Macht befreundet wäre].

Um den Gardisten für den Verlust seines Justaucorps zu entschädigen, gab er diesem ein ziemlich abgehalftertes kleines Pferd und für den Vizeadmiral zehn sehr magere Rinder. Mehrmals sagte er währenddessen, dass er sich sehr darüber ärgere, nicht Seltenes zu haben, das er diesem schicken könnte. Aber der Gardist antwortete immer nur, dass ihn dies nicht zu besorgen brauche, und dass man nicht wie die anderen Nationen sei, die wenig geben, um viel zu bekommen. Wir aber würden freigiebig an unsere Freunde Geschenke bereiten, um unsere Freundschaft ganz ohne Interessen zu bezeugen.

Es soll hier nicht darum gehen, sich über die Sitten und Lebensarten dieser Leute zu verständigen, was zu lang und ermüdend zu berichten wäre. Man verliere lediglich einige Worte darüber, dass der Respekt, den sie ihrem König entgegen bringen, sehr groß ist. Dass aber die Weise, dies zu bekunden, ziemlich außergewöhnlich ist. Denn nachdem man sich auf die Knie geworfen hat und etwas Sand zu sich genommen hat, den sie ihrer Bezeugung verwenden, entblößen sie sich zur Zerschlagung einer Vorteilsstellung vollständig, um mit ihm sprechen.

Sie haben gar keine regulären Truppen, versammeln sich jedoch auf Befehl des Königs, den er mündlich über Boten erteilt, denn unter diesen Leuten gibt es niemanden, der zu schreiben weiß außer ihren Marabus, welche die Priester ihrer Gesetze sind.


[1] Bibliothèque nationale de France, Paris, Mélanges Colbert 176, fol. 224r–227r. Zur Transkription durch Benjamin Steiner wurde außerdem eine Edition des Textes in: Thilmans, Guy; Moraes, Nize Isabel de, Le passage à la Petite Côte du vice-amiral d’Estrées (1670), in: Bulletin de l’Institut Fondamental de l’Afrique Noire 39B (1977), S. 57–60, herangezogen.


Missverstandene Unterschiede. Wissen als Träger und Bedingung von Grenzordnungen am Beispiel des Verhältnisses zwischen Frankreich und Westafrika während der Frühen Neuzeit[1]

Von Benjamin Steiner

Dieser Beitrag handelt von Grenzordnungen, die sich während der Frühen Neuzeit im Verhältnis zwischen Europäern und Afrikanern herausgebildet haben. Es wird gezeigt, dass der Formationsprozess von Grenzordnungen im Wesentlichen durch die Art und Weise bedingt war, wie Wissen und Information in Bezug auf Afrika von den Europäern gesammelt und geordnet wurden. Die dadurch entstandenen Grenzordnungen erwiesen sich insofern als problematisch bzw. missverständlich, als sie den jeweiligen Bedeutungsrang des europäischen und afrikanischen Wissens unterschiedlich hoch zur Geltung brachten. Das führte zu einem asymmetrischen Kräfteverhältnis, in dem sich die Grenze zwischen den Kultursphären ‚Afrika‘ und ‚Europa‘ und die damit einhergehende Empfindung einer zwischen beiden bestehenden grundsätzlichen Unterschiedlichkeit immer tiefer verfestigte. Die Abgrenzungspraxis dieser beiden Räume unterschiedlicher Ordnungen begann mit den Fahrten der Portugiesen an der afrikanischen Küste im 15. Jahrhundert und dauerte über die gesamte Frühe Neuzeit an.[2]

Primäre Akteure aus Europa in diesem Begegnungsprozess stellen die hier näher betrachteten Reisenden und Forscher aus Frankreich dar. In ihren Reiseberichten und Landesbeschreibungen können immer wieder Hinweise auf Praktiken der Grenzziehung herausgelesen werden, die in ihrer Gesamtheit Schlüsse hinsichtlich der Herausbildung der Grenzordnungen zulassen. In der Untersuchung überwiegen Quellen europäischer Provenienz und somit auch die Betonung der Herausbildung einer eurozentrischen Grenzordnung. Die Betrachtung einer – dieser gegenüberstehenden – afrikanischen Ordnung gelingt dagegen bei der Lektüre immer nur indirekt und unter Berücksichtigung des kritischen Vorbehalts, den die Erschließung der historischen Verhältnisse in Afrika durch die Nutzung europäischer Quellen mit sich bringt.

In den nachfolgenden Ausführungen werde ich zunächst in die historische Konstellation der französischen Expansion an der Westküste Afrikas einführen (I). Im folgenden Abschnitt wird dann auf das Fallbeispiel einer europäischen Afrikabeschreibung eingegangen, in dem ein noch weich und flüssig erscheinender Charakterzug der normativen Grenzordnung in der Frühphase der französischen Präsenz in Westafrika zu Tage tritt (II). Schließlich soll auch auf die Rolle der staatlichen Institutionen hingewiesen werden, deren Bedarf an Wissen und Information über Afrika eine entscheidende Bedingung für die Herausbildung asymmetrischer Grenzordnungen darstellte. Hierzu wird auf die Informationspraxis Colberts eingegangen (III).

I

Seit dem frühen 17. Jahrhundert gründeten Händler aus nordfranzösischen Hafenstädten wie Dieppe oder Rouen an den Mündungen der Flüsse Gambia oder Senegal einige Niederlassungen.[3] Die Minister Richelieu und Colbert versuchten später diese Einzelunternehmungen der Kontrolle von Monopolgesellschaften zu unterstellen, deren Abgesandte und Direktoren der Ostindien-Kompanie, der Senegal- oder der Guinea-Kompanie französische Interessen in Afrika vertraten.[4] In dieser Tradition wurde das globale Netz der französischen Handelsniederlassungen und Kolonien immer weiter ausgebaut. Die größten Entwicklungsschübe erfuhr dieses Kolonialreich unter der Administration Colberts, während der sich das französische Welthandelssystem stabilisierte und, als Ganzes gesehen, zu einem der profitabelsten in Europa entwickelte.[5] Mit der Niederlage Frankreichs im Siebenjährigen Krieg und seit dem Vertrag von Paris von 1763 beginnt sich bis zum Beginn des 19. Jahrhunderts das erste französische Kolonialreich aufzulösen, um im selben Jahrhundert mit territorialem Schwerpunkt in Afrika wieder neu zu entstehen.

Mehr noch als das zweite koloniale Territorialreich Frankreichs ist der premier espace colonial français von historischer Relevanz für die Herausbildung normativer Grenzordnungen, auf dessen Erbe sich das 19. Jahrhundert teils negativ in Abgrenzung, teils positiv in Kontinuität zu diesem berufen konnte. Die französischen Seefahrer und Forschungsreisenden des 17. Jahrhunderts begegneten in Afrika einer ihnen weitgehend fremden und unbekannten Welt, über die man aus jüngeren Berichten der Fahrten und Erkundungen durch die Portugiesen zwar eine grundsätzliche Vorstellung hatte, doch insgesamt wenig wusste.

Die ersten wirklichen Erkundungen durch französische Reisende, die vom Küstenstreifen ins Landesinnere vordrangen, fanden so denn erst Ende des 17. Jahrhunderts statt. Ein Direktor der Senegalkompanie, Louis Moreau de Chambonneau, erreichte 1685 den Ort Bakel, mehrere hundert Kilometer stromaufwärts am Senegalfluss gelegen, und schließlich zwei Jahre später das erste Hindernis für die Flussschifffahrt, den Katarakt von Félou.[6] Der Direktor der Kompanie im Senegal und spätere Generaldirektor, André Bruë, erreichte 1698, den Spuren Chambonneaus folgend, das Königreich Galam am oberen Senegalfluss und ließ am Faléméfluss eine befestigte Niederlassung, das Fort Saint-Joseph, errichten. Von hier aus versuchten Bruë und mehrere andere Direktoren in den nachfolgenden Jahren, den Handel mit den Afrikanern zu verstetigten und die Goldvorkommen am oberen Falémé bei Farabanna und Samarina, die als Eldorado über ihren eigentlichen Wert hinaus idealisiert wurden, auszubeuten. Bis über das Jahr 1763 hinaus, abgesehen von einer kurzen Phase bis 1779, während der den Engländern die Senegalkonzession gehörte, gelang es den Franzosen, sich in dieser Region zu halten. Das eigentliche Ziel ihres Erkundungsstrebens, das Erreichen der Handelsmetropole Timbuktu, gelang ihnen während der Zeit des Ancien Régimes aber nicht, und man blieb weiter auf die Afrikaner als Zwischenhändler für die wichtigsten Ressourcen angewiesen.

Die Historiografie des 19. und frühen 20. Jahrhunderts, die im Zeichen der Kolonisierungsmission Frankreichs in dieser Zeit stand, bewertete die Unternehmungen der Direktoren und Gouverneure im Senegal überwiegend als Erfolge, da sie aus ihrer Sicht die Basis der französischen Vorherrschaft in dieser Region gelegt hätten. Der amerikanische Historiker Henry Priestley bezeichnet den Direktor André Bruë noch 1939 als den „creator of French West-Africa“.[7] In jüngerer Zeit wird freilich die zentrale und moralisch prekäre Rolle der Compagnie du Sénégal im transatlantischen Sklavenhandel mehr in den Vordergrund gerückt. Seit den 1990er-Jahren wird der Kolonialisierungsepisode im Senegal immer weniger Aufmerksamkeit entgegengebracht. Als zutreffend kann die Einschätzung André Weisrocks im Dictionnaire du Grand Siècle gelten, nach der das allgemeine Desinteresse der Europäer an Afrika im 17. und 18. Jahrhundert als Charakteristikum hervorgehoben wird: „Seiner relativen Nähe zum Trotz blieb Afrika während des Großen Jahrhunderts den Europäern weitgehend unbekannt. Die Gründe dafür sind evident: die immense Größe, die unzureichenden Mittel, die geradezu unüberwindlichen natürlichen und menschlichen Hindernisse, sowie die Abwesenheit einer wirklichen Motivation. Im Wesentlichen wurden nur die Küsten frequentiert und die Karten Afrikas des 17. Jahrhunderts zeigen nur Konturen, jedoch nicht das Innere!“[8]

II

Demgegenüber soll das folgende Fallbeispiel auf die Relevanz der französischen Forschungsreisen in Afrika für die heutige Globalgeschichtsforschung aufmerksam machen. In diesem Beispiel wird eine Beschreibung des Verhältnisses zwischen Europäern und Afrikanern vorgestellt, die zwar unter der Voraussetzung einer Grenzziehung zwischen beiden Völkerkollektiven gemacht wurde, jedoch zu einer unerwarteten Einschätzung dieses Verhältnisses gelangt. In der 1728 erschienenen Nouvelle Relation de l’Afrique occidentale berichtet Père Jean-Baptiste Labat, ein Missionar des Dominikanerordens, der selbst jedoch nie in Afrika gewesen war, von den Taten und Erfahrungen André Bruës, die dieser als Direktor der unter Ludwig XIV. gegründeten Compagnie du Sénégal (gegr. 1673) in den Jahren 1697 bis 1702 im Senegal machte. Der Bericht Labats stützt sich – das verschweigt der Autor – nicht nur auf die größtenteils verloren gegangenen Memoiren von Bruë, sondern auch auf einen früheren Bericht eines anderen Direktors, Michel Jajolet de La Courbe, der als Manuskript heute in der Pariser Nationalbibliothek erhalten ist.[9]

In der folgenden Passage beschreibt Labat den Charakter des Geschichtsverständnisses der Bewohner der Senegalregion, das demjenigen der Europäer keineswegs als unterlegen eingeschätzt wird: Zwar hätten die Afrikaner, so Labat, keine Annalen, da sie keine Schrift benutzen würden; lediglich die Marabus, islamische Weise, und einige Adlige würden die arabische Schrift beherrschen. Doch trotz dieser Unkenntnis würden sie perfekt Bescheid wissen über das, was in der Vergangenheit vorgefallen ist, und zwar bis in weit zurückliegende Zeiten. Ihre Erinnerung sei so gut, so bewundernswert und ihre Traditionen so kontinuierlich bis in die tiefste Vergangenheit reichend, dass es ein großes Vergnügen sei, den Erzählungen der Taten zuzuhören, die diese von ihren Vätern und diese wiederum von ihren Vorfahren gelernt hätten. Ferner würden diese Erzählungen nicht im Mindesten voneinander abweichen und behielten jedes noch so kleine Detail. Gerade auf solche Weise habe André Brüe, so Labat weiter, eine unendliche Menge über die Anfänge der Senegal-Kompagnie und ihre Niederlassungen gelernt; über die Namen ihrer ersten Direktoren, über deren Amtszeiten, ihre Tode und eine Menge anderer Dinge, über die die Register der Kompagnie kein Wort sagen, obwohl dies genau die Punkte seien, die sie, gerade im Interesse der Kompagnie, vorsichtig hätten aufbewahren sollen.[10]

An dieser Stelle wird auf einen Unterschied zwischen der europäischen und afrikanischen historiografischen Praxis hingewiesen: Die Europäer bedienen sich der schriftlichen, die Afrikaner hingegen der oralen Überlieferung. Labat bewertet diesen Geschichtsumgang der Afrikaner nicht nur an sich als sinnvoll, sondern auch als außerordentlich leistungsstark, wenn es um die Nutzung dieser Information für die offenbar lückenreichen Archive der Kompanie geht. Es ist in diesem Argumentationszusammenhang nicht nur interessant zu fragen, ob diese Einschätzung Labats mit der Praxis der Informationserhebung der Kompanie und ihrer Direktoren übereinstimmt und ob sich zum Beispiel jemand wie André Bruë tatsächlich an solchem oral überlieferten lokalen Wissen zum Zwecke der allgemeinen Sammlung von Wissen und Information über Afrika bedient hat. Wichtig erscheint auch Labats Überzeugung, dass sich die Wissens- und Informationsstrukturen der Afrikaner im Prinzip nicht qualitativ von europäischen Gewohnheiten unterscheiden, wenn auch im Detail Abweichungen bestehen. Denn daraus spricht eine Wertschätzung der indigenen Wissensgesellschaft, die eher typisch für die Akzeptanzbereitschaft der Franzosen im 17. und frühen 18. Jahrhundert war.[11]

Der französische Afrikahistoriker Prosper Cultru hat diese Bereitschaft schon 1910 ebenfalls an einem anderen Beispiel in Labats Werk anhand der Art, wie Labat die Erfahrungen Bruës mit Material aus dem Bericht La Courbes plagiarisierend ergänzt, hervorgehoben.[12] Labat schmückt in einer Passage, in der es um die Begegnung des vermeintlichen Protagonisten auf französischer Seite, André Bruë, mit einem Stammesfürsten namens Brac und dessen Frauen, den einfachen Stil von La Courbes Originalversion dieser Episode mit Worten aus, die Cultru an Darstellungen des Hofes von Versailles erinnern.[13] Interessant scheint an diesem Fall der Verfälschung zu sein, dass Labat einen nüchtern abgefassten Bericht in einer Weise öffentlichkeitswirksamer zu machen hofft, indem er die afrikanischen Verhältnisse in durchaus positiver Weise den europäischen anzupassen versucht.

Im Grunde erscheint diese Strategie der verschönernden Verfälschung erfolgreich gewesen zu sein. Denn der Labatsche Bericht über die Taten des Direktors Bruë bildete bis in das 19. Jahrhundert hinein die autoritative Grundlage der Geschichtsschreibung über den Senegal. Dass der Ton der Beschreibung den Geschmack des höfischen Dekorums im Grand Siècledes Ancien Régimes traf, wie es Cultru behauptet, bestätigt augenscheinlich dieses grundsätzlich positive Image Afrikas in Frankreich zu dieser Zeit.

III

Rezipiert wurden solche Berichte von Afrikareisenden nicht nur von einem allgemein an Afrika interessierten Publikum, sondern auch innerhalb der staatlichen Institutionen des Ancien Régime. Hervorzuheben ist hier nicht nur Jean-Baptiste Colbert, der unter Ludwig XIV. zunächst als intendant (ab 1661), dann als alleiniger contrôleur général des finances (ab 1665) praktisch die Nachfolge des Premierministers Mazarin übernahm und später (1669) erster secrétaire d’État des von ihm gegründeten Marineministeriums wurde.[14] Schon Colberts berühmter Gegner, Nicolas Fouquet, erkannte, sich auf die ersten Kolonisierungsversuche Richelieus berufend, die politische und ökonomische Bedeutung der Expeditionen nach Afrika. So förderte er die Reise Étienne Flacourts nach Madagaskar, der seine Reisebeschreibung, die Description de Madagascar (Paris 1658), seinem Mäzen widmete.[15] Doch Fouquets eigene Ambitionen, sich zum „maître occulte de la mer“ (La Roncière) aufzuschwingen und „den Staat umzustürzen“ (Ludwig XIV.), wurden mit dessen Festnahme und Einkerkerung am 4. September 1661 ein Ende bereitet.[16]

In den folgenden Jahren wurde unter Colberts Führung die marode Flotte der königlichen Marine wieder erneuert und aufgebaut. In den Depeschen, Korrespondenzen und Berichten, konserviert in den Archivbeständen des Ministeriums der Marine und der Kolonien,[17] des Außenministeriums[18] sowie in zahlreichen Manuskripten, die in verschiedenen Sammlungen der Nationalbibliothek verwahrt sind,[19] spielen auch zu Colberts Zeiten die Unternehmungen nach Afrika eine beachtenswerte Rolle. Colbert steht in einer Reihe von großen Persönlichkeiten der frühneuzeitlichen Staatsadministration, die sich durch einen enormen Arbeitswillen auszeichneten und über eine beeindruckende Fähigkeit verfügten, große Mengen an Information zu absorbieren. In seiner Eigenschaft als „information master“ (Jacob Soll) las er eintreffende Depeschen gleich mehrmals, annotierte sie in den Marginalien, korrigierte Antworten und fertigte Exzerpte an, die er jeden Freitag dem König vortrug. Durch diese dauernde Wiederholung der ein- und ausgehenden Information sollte sich der Inhalt dieser Vorgänge fest einprägen – eine Technik, die er auch seinem Sohn, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, gleichzeitig (ab 1683) auch sein Nachfolger als secrétaire d’État des Marineministeriums, nahelegte zu kopieren.[20]

Über die Vorgänge in Afrika wurde Colbert meistens direkt durch Memoranden oder Briefe der vor Ort präsenten Akteure informiert. Formal erwartete der Minister, wie aus Instruktionen hervorgeht, vom Berichterstatter Aufklärung über bestimmte Situationen (wie etwa militärische Lageberichte) oder aber auch allgemeine Beschreibungen dessen, was einem auf Reisen begegnete.

Auch an dieser Stelle ist ein Blick in den Inhalt solcher Erfahrungsberichte interessant, zeigt er doch die Reichweite des administrativen Interesses nicht nur an Rohstoffen, sondern auch an den politischen und staatlichen Strukturen afrikanischer Königreiche. In einemMemorandum des Vizeadmirals Jean d’Estrées aus dem Jahr 1670, das diesem Essay als Quelle beigefügt ist, wird von der Begegnung des Gesandten des Vizeadmirals mit einem lokalen Fürsten am Strand der senegalesischen Küste erzählt. Der Titel des Memorandum lautet Mémoire tant sur l'arrivée des vaisseaux du Roy au Cap-Vert et leur sesjour à ces rades, que sur le commerce, qu'on peut faire à ces costes, jusques à la rivière de Gambie.[21] Dieser als König von Callior bezeichnete Fürst wird auf nüchtern feststellende Weise als einflussreicher und mächtiger regionaler Interessenvertreter darstellt, mit dem die Franzosen versuchen, durch Darbietung von Geschenken (einen mit goldenen Ornamenten versehenen Hut, ein Schwert und ein Gewehr; ansonsten verschenkt man alte, aus Nantes mitgebrachte Lumpen) die Handelsbeziehungen mit dessen Königreich, die stets gut gewesen seien, zu verlängern.

Bei der Lektüre der Beschreibung dieser Strandszene wäre auf einige Phänomene von unterschiedlichen Grenzvorstellungen hinzuweisen. Beispielsweise ist der Berichterstatter geradezu erstaunt über das Interesse und die Nachfragen, welche der König in einer, wie der Autor der Mémoire es ausdrückt, „conversation sérieuse“ an den französischen Gesandten richtet: über Frankreich, den König, dessen Alter, seine Macht und seine Absichten an seiner Küste, die es ihm Wert sei, mit einem so großen Schiff aufzusuchen. Die Antworten des Gesandten betonen die große Macht und die Qualitäten des französischen Monarchen. Der König von Callior will dann wissen, ob Frankreich viel größer als Holland sei. Der Gesandte illustriert die größere Macht Frankreichs qua Anschauung: er zeichnet vor den Augen des Königs eine kleine Fläche für Holland und eine zweite, zwanzigmal so große Fläche für Frankreich in den Sand. Der König war darauf hin, „sehr froh, das zu wissen“.[22]

Nun folgt ein Wandel der Gesprächssituation, die bislang als eine auf Augenhöhe zwischen Europäern und Afrikanern zu bezeichnen war. Der offenbar locker auftretende König bittet den Gesandten, ihm sein Justeaucorps, eine Marineuniform, die dem afrikanischen König gut gefalle, zu schenken. Er bekommt das Kleidungsstück denn auch und wird daraufhin „weit erstaunlicher“ („plus extraordinaire“), als er daran geht, die Taschen des Mantels auszuschütten, um nach anderen Kuriositäten aus Frankreich zu suchen.[23] Nachdem der König seine Dankbarkeit bei Palmwein bekundet, versucht er die Schieflage, die durch die ungleichmäßige Beschenkung entstanden ist, auszugleichen. Doch die Gegengaben, „ein ziemlich böses kleines Pferd und zehn sehr magere Rinder“ („un fort mechant petit cheval et dix beufs fort maigres“) für den Vizeadmiral, richten dahingehend wenig aus.[24] Der afrikanische Fürst muss sich den Trost des Gesandten anhören, dass es eben nicht die Art der Franzosen sei, wie andere Nationen wenig zu geben und dafür viel zu bekommen. Freunde bedächte man eben deswegen freigiebig, um die Freundschaft ganz ohne Interessen zu bekunden („Mais que nous donions liberallement a nos amis pour tesmoignit nostre amittié sans Interest.“).[25]

Es wäre zu kurz gegriffen, würde man d’Estrées hier nur Verachtung und Arroganz gegenüber den Gebräuchen der Afrikaner unterstellen. Wenngleich das Verhalten des Königs von Callior anekdotenhaft als „erstaunliche“ Kuriosität dargestellt wird, so empfindet der Berichterstatter gegenüber der hierarchischen Herrschaftsordnung des Königs und dem lokalen Adel Respekt und betont, dass Soldaten und Untertanen auf Befehle des Königs zuverlässig gehorchten. Und das, obwohl die Bewohner, unter Berücksichtigung der Ausnahme der arabischen Marabus, keine Schrift kennen und sich nur auf die mündlichen Befehle aus dem Munde der Boten verlassen würden.

Die Behauptung des Gesandten gegenüber dem König, dass man sich so überaus freigiebig nur im Interesse der Freundschaft gäbe, steht indes im Gegensatz zum klaren Ziel d’Estrées und Colberts, den Handel der Holländer im Senegambiagebiet an sich zu reißen. Colbert selbst notiert in der Marginalie auf der ersten Seite des Mémoire den Wert der Handelskonzession an dieser Küste mit einer Summe von 400.000 Livres tournois.[26] 1677 ist denn auch die Mission des Vizeadmirals erfolgreich und d’Estrées übernimmt nach der Eroberung der Insel La Gorée auch die an der Küste gelegenen Handelskontore Rufisque, Portudal und Joual von den Holländern.[27]

Was erscheint an dieser Quelle hinsichtlich der Frage nach Grenzmissverständnissen nun relevant? Es wird zunächst einmal überhaupt deutlich, dass die Rede von Grenzen im Gespräch zwischen dem König von Callior und dem Gesandten des Vizeadmirals d’Estrées auffällig präsent ist. Unerwähnt blieb bislang die wörtliche Erwähnung des Begriffs „frontier“ im Zusammenhang mit dem Gebiet des Königs von Callior, das dieser in einem Konflikt mit einem benachbarten Fürsten, dem König von Baol, zu verteidigen hätte.[28] Für den Militär d’Estrées gilt hier die vermeintlich universelle Kategorie des kriegerischen Konflikts zweier Herrscher, die jedoch unmittelbar mit der Raumvorstellung zweier abgegrenzter Herrschaftsgebiete verknüpft wird.

Doch nicht nur die Verwendung der geopolitischen Begrifflichkeit verrät die Anwesenheit lauernder Missverständnisse in dieser Quelle. Dass gerade auch die visuelle Evidenz von Grenzen und Räumen einen zentralen Platz in der Begegnungsszene am Strand zwischen Europäern und Afrikanern einnimmt, verstärkt den Eindruck, dass gerade die unterschiedlichen Vorstellungen von Grenzen eine wichtige Rolle auch im Bewusstsein der Akteure gespielt haben mochten. Dass die Größe von Macht, Beliebtheit und Einfluss von Frankreich im Verhältnis zu Holland über die Kategorie des abgrenzbaren Raumes vermittelt wird, stellt eine Verzerrung des wirklichen Machtverhältnisses der beiden sich im Krieg befindlichen Staaten dar. Gerade im komplexen Kräftespiel dieser europäischen Großmächte war in der Frühen Neuzeit territoriale Größe nicht notwendiger Weise ein ausschlaggebender Faktor – eine Einsicht, die dem französischen Gesandten nicht unbedingt verborgen bleiben musste. Vielmehr lässt sich vermuten, dass in vereinfachenden Darstellungen wie der Zeichnung im Sand die Wurzeln für kategoriale Grenzmissverständnisse liegen.

Die zweite oben beschriebene Szene der Geschenkübergabe stützt diesen Befund. Nicht nur wird das Prinzip des Schenkens absichtlich in ein Missverhältnis gebracht, indem man den Afrikaner mit dem Vorhaben begegnet, eher wertloses Gut zu vergeben, sondern auch das Prinzip der Gleichheit in der gegenseitigen Schenksituation – man mag sagen: absichtlich – ignoriert. Dem König von Callior wird damit die Möglichkeit genommen, weiter mit dem Gegenüber auf Augenhöhe zu kommunizieren und zu verhandeln. Gleichwohl erlaubt die Lektüre der Quelle auch die Schlussfolgerung, dass der König nicht ohne Hintergedanken handelt. Das Interesse der Franzosen am Handel mit Ressourcen ist kein Geheimnis, denn der Konflikt mit den Holländern ist sehr wohl Inhalt der Unterhaltung, und letztlich versucht er, die beiden Konkurrenten in seinem Interesse gegeneinander auszuspielen. Die höfliche und diplomatische Art im Gespräch mit dem Gesandten steht so, auch wenn sie hier im verzerrten Licht des französischen Berichts erscheint, im Zeichen einer Strategie eigener Interessenvertretung.

Der Bericht d’Estrées hat seinem Empfänger im Ministerium verschiedenen Zwecken gedient. Zum einen sind es die ganz konkreten Darstellungen des Status der Machtverhältnisse zwischen den europäischen Nationen, hier insbesondere Frankreich und den Niederlanden, die an der afrikanischen Küste um ihre jeweiligen Interessen im Konflikt stehen. Zweitens kommt aber auch die ausführliche Beschreibung der Afrikaner, ihrer Herrscher, der Bewohner, ihrer Gebräuche und Sitten, sowie die Beurteilung dieser Gesellschaft, einem staatlichen Bedürfnis an Information über Afrika entgegen: Der Minister Colbert analysiert den Bericht ausführlich, kommentiert bestimmte Abschnitte in mal kurzen, mal langen Marginalien, um die politischen, ökonomischen und gesellschaftlichen Verhältnisse in Afrika für deren Vorstellung beim König konzise auf Basis eines solchen Berichts zu umreißen. Und drittens steht schließlich auch die wirtschaftliche Motivation solcher Unternehmungen im Zentrum des Informationsnetzes zwischen Colbert und seinen Berichterstattern. Es ist unübersehbar, dass Information und Wissen über Land und Menschen in Afrika dazu führen sollen, neue Handels- und Investitionsmöglichkeiten zu eröffnen.

Das Colbertsche Informationssystem, das kommerzielle und militärische Expeditionen in die ganze Welt und eben auch nach Afrika, Madagaskar und die Maskarenen initiierte und somit einen enormen Wissensschub in Frankreich zur Folge hatte, diente seinen Nachfolgern im Marineministerium und nicht nur diesen, sondern auch in zahlreichen anderen staatlichen und nichtstaatlichen Institutionen als Grundlage und Modell. Über das ganze weitere 17. und das 18. Jahrhundert lässt sich eine Ausdehnung und Intensivierung des französischen Informationssystems feststellen. Diese Expansion führte nicht nur dazu, dass es den Europäern besser gelang, die anfängliche eigene Unsicherheit in der Begegnung mit anderen Völkern zu überwinden und mit mehr Selbstbewusstsein auftreten zu können. Die dauerende Wiederholung der Informationserhebungstechniken führte auch zu einer tieferen Imprägnierung der kategorialen Grenzvorstellungen in der Begegnungssituation mit den bald immer fremder erscheinenden Afrikanern.

Der mnemotechnische Minimalismus, den Colbert seinem Sohn noch als pragmatische administrative Technik gegen den information overload weiterempfahl, wirkte sich auf das gesamte System aus, indem die Rezipienten mehr den Regeln ihres Erhebungsapparats gehorchen mussten, als jenen, die für die jeweiligen dargestellten Begegnungssituationen galten. Das anfängliche Interesse am Gespräch auf Augenhöhe, bei der die Notwendigkeit bestand, einander mit Respekt zu begegnen, zunächst nur sporadisch von einem Befremden über die jeweiligen Verhaltensweisen des Gegenübers gebrochen, wurde schließlich beinahe vollständig zugunsten eines effizienten Informationsmanagements aufgegeben.

Die beiden, hier vorgestellten Fallbeispiele des Umgangs mit Wissen und Information über Afrika im frühneuzeitlichen Frankreich lassen hinsichtlich der Frage nach der Rolle von Grenzordnungen und -missverständnissen folgenden Schluss zu: Dass es überhaupt zu einer Abkehr von einem prinzipiellen Anerkennungswillen des Anderen kam, ist meiner Ansicht auf die unterminierende Auswirkung von Grenzmissverständnissen zurückzuführen. Die Grenzziehungen dienen nämlich bald nicht mehr der analytischen Vereinfachung und Klarifizierung von abstrakten Ideen (wie der Erklärung der Unterschiede zwischen Holland und Frankreich durch den Gesandten), sondern bilden die Ausgangspunkte für weitere Konflikte um missverstandene Unterschiede.

So bleibt zum Schluss auch die Frage nach der Verantwortung für diese Grenzmissverständnisse und die Nebenfolgen, die diese auf lange Sicht zur Folge hatten. Hierauf wird sich bei der Betrachtung der jeweiligen historischen Ereignisse und Situationszusammenhänge wohl kaum eine Antwort, die bestimmte Akteure oder Kollektive als Verursacher festmacht, finden. Eher verhielt sich die unterminierende Wirkung von Grenzmissverständnissen wie eine unintendierte Nebenfolge. Denn der Akt als solcher, eine Grenze zu ziehen, führt noch nicht zum Missverständnis. Erst durch die Verkettung mehrerer Grenzziehungen, die aufgrund komplizierter Interessenlagen und der immer mit einhergehenden Geheimhaltung wahrer Absichten nicht auf die eine bestimmte „Ur“-Grenzziehung zurückführbar ist, führt zu solchen Grenzmissverständnissen, deren Auswirkungen gerade heute im Verhältnis von Afrikanern und Europäern deutlich spürbar sind.



[1] Essay zur Quelle: Memorandum des Vizeadmirals Jean d’Estrées über die Ankunft der königlichen Schiffe am Kap Verde (1670). Dieser Essay ist Teil einer Serie von fünf Beiträgen, die aus einer Sektion des 48. Deutschen Historikertages in Berlin mit dem Titel „Grenzmissverständnisse in der Globalgeschichtsschreibung (ca. 1500–1900)“ hervorgegangen sind. Für eine Übersicht aller Beiträge und eine einführende und übergreifende Darstellung der Thematik vgl. Susanne Rau und Benjamin Steiner, Europäische Grenzordnungen in der Welt. Ein Beitrag zur Historischen Epistemologie der Globalgeschichtsschreibung, in: Themenportal Europäische Geschichte, URL: <http://www.europa.clio-online.de/2013/Article=611>.

[2] Vgl. dazu die Versuche einer auf afrikanische und europäische Akteure konzentrierten Geschichtsschreibung von Northrup, David, Africa's Discovery of Europe, 1450–1850, Oxford u.a. 2002; Thornton, John K., Africa and the Africans in the Making of the Atlantic World, 1400–1680, Cambridge 1992; Benjamin, Thomas, The Atlantic World. Europeans, Africans, Indians and their Shared History, 1400–1900, Cambridge 2009; Falola, Toyin; Roberts, Kevin D., The Atlantic World: 1450–2000 (Blacks in the Diaspora), Bloomington u.a. 2008; Zeuske, Michael, Sklaven und Sklaverei in den Welten des Atlantiks 1400–1940. Umrisse, Anfänge, Akteure, Vergleichsfelder und Bibliographien (Sklaverei und Postemanzipation – Slavery and Postemancipation – Esclavitud y postemancipación, Bd. 1), Münster 2006.

[3] Zur frühen französischen Kolonialgeschichte in Afrika vgl. Pluchon, Pierre, Histoire de la colonisation francaise, Bd. I: Le Premier empire colonial. Des origines à la Restauration, Paris 1991; Cornevin, Robert; Cornevin, Marianne, La France et les Français outre-mer. De la première croisade à la fin du second empire, Paris 1990; Delcourt, André, La France et les établissements français au Sénégal, 1713–1769, Dakar 1952; Hanotaux, Gabriel; Martineau, Alfred, Histoire des colonies françaises et de l'expansion de la France dans le monde, 6 Bde., Paris 1930–1933; Duchêne, Albert, La politique coloniale de la France. Le ministère des colonies depuis Richelieu, Paris 1928. Diese Forschung steht in einer Tradition, die die französische Kolonialisiserung unter dem Ancien Régime in eine teleologisch, auf das Kolonialreich des 19. und 20. Jahrhundert ausgereichtete Narrative einordnet. Die Formationsphase dieser Narrative ist das Frankreich der Dritten Republik und geht parallel mit der Ausdehnung insbesondere von Französisch-Westafrika (Afrique occidentale française, A.O.F.) einher. Kritischer, v.a. was die negativen Folgeprobleme der Kolonisierung, wie wirtschaftlicher Ausbeutung und Unterdrückung, angeht, vgl. Wallerstein, Immanuel, In welche(n/r) normativen Ordnung(en) hat die Welt im modernen Weltsystem gelebt?, in: Forst, Rainer; Günther, Klaus (Hgg.), Die Herausbildung normativer Ordnungen. Interdisziplinäre Perspektiven Frankfurt am Main u.a. 2011, S. 71–84; Feierman, Steven, Afrika in der Geschichte. Das Ende der universalen Erzählung, in: Conrad, Sebastian; Randeria, Shalini (Hgg.), Jenseits des Eurozentrismus. Postkoloniale Perspektiven in den Geschichts- und Kulturwissenschaften, Frankfurt am Main 2002, S. 50–84; Mignolo, Walter D., Local Histories / Global Designs. Coloniality, Subaltern Knowledges, and Border Thinking, Princeton 2000.

[4] Vgl. Haudrère, Philippe, La Compagnie française des Indes au XVIIIe siècle (1719–1795), 2 Bde., Paris 22005; ders., Les Compagnies des Indes orientales. Trois siècles de rencontre entre Orientaux et Occidentaux (1600–1858), Paris 2006; Kaeppelin, Paul, La compagnie des Indes orientales et François Martin. Étude sur l’histoire du commerce et des établissements français dans l’Inde sous Louis XIV (1664–1719), Paris 1908; Weber, Henry, La compagnie française des Indes (1604–1875), Paris 1904; zur Senegal-Kompanie: Ly, Abdoulaye, La Compagnie du Sénégal, Paris 1958.

[5] Vgl. die immer noch maßgebliche Studie von Cole, Charles Woolsey, French Mercantilism: 1683–1700, New York 1943 ND 1965, hier bes. S. 60–111.

[6] Ein Manuskript des Reiseberichts von Chambonneau befindet sich heute in der Bibliothèque municipiale in Dieppe (Ms. 66): Traité de l’origine des nègres du Sénégal, coste d’Affrique, de leurs pays, religion, coutumes et mœurs, hg. v. Carson I. A. Ritchie, in: Bulletin de l’Institut fondamental de l’Afrique Noire, ser. B, 30 (1968), S. 289–353.

[7] Priestley, Herbert Ingram, France Overseas Through the Ancien Régime. A Study of European Expansion, New York u.a. 1939, S. 161.

[8] Weisrock, André, Art. Afrique, in: Bluche, François (Hg.), Dictionnaire du Grand Siècle, Paris 1990, S, 46–48, hier: S. 46 (Übers. durch mich, B.S.). Zum Bild Afrikas in der Kartografie des 19. Jahrhunderts vgl. auch Demhardt, Imre, Die Entschleierung Afrikas. Deutsche Kartenbeiträge von August Petermann bis zum Kolonialkartographischen Institut, Gotha u.a. 2000.

[9] Bibliothèque nationale de France, Paris (BNF): Ms. fr. 24221, fol. 1–97: Premier voyage du sieur de la Courbe fait a la Coste d’Affrique en 1685; eine moderne Edition des Manuskripts durch Prosper Cultru, Paris 1913 ND Nendeln 1973.

[10] Labat, P. Jean-Baptiste, Nouvelle Relation de l’Afrique occidentale, Paris 1728, S. 151f.: „Malgré cette ignorance ils sçavent parfaitement bien ce qui s’est passé dans les tems les plus reculés, qu’il y a du plaisir à les entendre raconter les faits qu’ils ont appris de leurs peres, et que ceux-cy avoient appris de leurs ayeuls. On remarque qu’ils ne varient pas le moins du monde, et qu’ils retiennent jusqu’aux moindres circonstances. C’est par leur moyen que M. Brüe a sçû une infinité de choses des commencemens de la Compagnie et de ses établissemens; les noms des premiers Directeurs, le tems de leurs gouvernemens, leur rappels, leurs Morts et quantité d’autres particularités, dont les Registres de la Compagnies ne disoient pas un mot, quoique ce fussent très-souvent des choses dont la memoire auroit dû être conservée soigneusement pour l’interêt de la Compagnie.“

[11] Diese Akzeptanzbereitschaft gegenüber den Nicht-Europäern als selbständige Wissens- und Informationsträger nimmt gerade während der Aufklärungsepoche, insbesondere nach 1730 ab. Symptomatisch für die vordergründige Bewunderung von ‚primitiven‘ Afrikaner und ‚guten Wilden‘ sind die Ausführungen bei Raynal und Diderot. Vgl. Raynal, Guillaume-Thomas; Diderot, Denis, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, 6 Bde., Amsterdam 1770. Auffällig ist auch die geringe Beachtung des Wissens über und der relativ kurze Artikel zu Afrika in der Encyclopédie. Vgl. weiterhin Denis Diderot im Supplement au Voyage de Bougainville (1772): „Il existait un homme naturel ; on a introduit au-dedans de cet homme un homme artificiel, et il s’est élevé dans la caverne une guerre continuelle qui dure toute la ville.“ Es lassen sich weitere Belege dieser Art bei Voltaire, Montesquieu, Bernardin de Saint-Pierre, Rousseau oder Condorcet nachweisen. Auch wenn sich bei Brüe und bei Labat Anklänge an diese Verklärungen der Afrikaner finden, so ist doch deren generelle Einstellung noch nicht vom aufklärerischen zivilisationsmissionarischen Sendungsbewusstsein geprägt. Zur Zivilisationsmission im Zusammenhang mit der Herausbildung nationaler Identiät vgl. z.B. Costantini, Dino, Mission civilisatrice. Le rôle de l'histoire coloniale dans la construction de l'identité politique française, Paris 2008; in der postkolonialen Kritik: Carey, Daniel; Festa, Lynn, Postcolonial Enlightenment. Eighteenth-Century Colonialism and Postcolonial Theory, Oxford 2009; zur Bedeutung des Wahrnehmungsschemas des ‚guten Wilden‘ in England vgl. Boulukos, George, The Grateful Slave. The Emergence of Race in Eighteenth-Century British and American Culture, Cambridge 2008; Hall, Kim, Things of Darkness. Economies of Race and Gender in Early Modern England, Ithaca 1995; vgl. auch Hahn, Thomas, The Difference the Middle Ages Makes: Color and Race before the Modern World, in: Journal of Medieval and Early Modern Studies 31, 1 (2001), S. 1–37.

[12] Cultru, Paul, Les faux d’un historien du Sénégal, in: La Quinzaine coloniale, A 14 (1910), S. 399–402, hier: S. 399.

[13] Ebd., S. 401.

[14] Vgl. d'Aubert, François, Colbert, Le vertu usurpée, Paris 2010; Dessert, Daniel, Le Royaume de Monsieur Colbert, 1661–1683, Paris 2007; Meyer, Jean, Colbert, Paris 1981; Murat, Inès, Colbert, Paris 1980; Cole, Charles Woolsey, Colbert and a Century of French Mercantilism, 2 Bde., New York 1939; Mims, Stewart L., Colbert's West India Policy, New Haven u.a. 1912; Clément, Pierre, Histoire de la vie et de l'administration de Colbert. Précédée d'une étude historique sur Nicolas Fouquet. Suivie de pièces justificatives, lettres et documents inédits, Paris 1846. Die Rolle Colberts aus informationshistorischer Perspektive interpretiert Soll, Jacob: The Information Master. Jean-Baptiste Colbert's Secret State Intelligence System, Ann Arbor 2009; einschlägig zur Finanzgeschichte: Dessert, Daniel; Journet, Jean-Louis, Le Lobby Colbert: Un Royaume, ou un affaire de famille, in: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations 30 (1975), S. 1303–1336.

[15] Vgl. La Roncière, Charles Bourel de, Histoire de la marine française, Bd. V: La guerre de trente ans – Colbert, Paris 31934, S. 314.

[16] Ebd., S. 318f., S. 323, vgl. auch Dessert, Daniel, Fouquet, Paris 1987; Howald, Christine, Der Fall Nicolas Fouquet. Mäzenatentum als Mittel politischer Selbstdarstellung, 1653–1661 (Pariser Historische Studien 96), München 2011.

[17] Centre d’accueil et de recherche des Archives nationales, Paris (CARAN), Marine, B2 1–49, ordres et dépêches concernant la Marine (1662–1683); B3 5–43, réponses des intendants; B4 2–9, campagnes navales; Archives nationales d’Outre-Mer, Aix-en-Provence (CAOM) Aix-en-Provence, Colonies, insbes. C3, C4, C5A und C6.

[18] CARAN Paris, Affaires étrangères, Série BI und BIII.

[19] BNF Paris, Fonds français, 8025–5030, notes et mémoires autobiographes; Mélanges Colbert (MC) 111–176bis, correspondance adressées au ministre; Cinq-cents Colbert 126–203, dépêches concernant la marine; Nouvelles acquisitions françaises 9342, 9390 etc., copies faites par Marcry, archiviste de la Marine, de documents sur la Marine et les Colonies.

[20] Vgl. Colbert, Jean-Baptiste, Mémoire pour mon fils, in: Lettres, instructions et mémoires de Colbert, hg. v. Pierre Clément, Paris 1861–1873, Bd. III, 2, S. 138. Vgl. auch La Roncière 1934, S. 339.

[21] BNF Paris, MC 176, fol. 224r°–232v°: Mémoire tant sur l'arrivée des vaisseaux du Roy au Cap-Vert et leur sesjour à ces rades, que sur le commerce, qu'on peut faire à ces costes, jusques à la rivière de Gambie; die Pläne des Forts („Plan de l’Isle de Gorée au Cap vert“) befinden sich im Anschluss an den Bericht; vgl. auch zum Verlauf der Reise und eine Edition des Mémoire in: Thilmans, Guy; Moraes, Nize Isabel de, Le passage à la Petite Côte du vice-amiral d’Estrées (1670), in: Bulletin de l’Institut Fondamental de l’Afrique Noire 39B (1977), S. 36–80.

[22] BNF Paris, MC 176, fol. 224–232, hier 226r°–226v°: „De cette question, il vint à demander si la France estoit beaucoup plus grande que la Hollande, sur quoy le garde ayant tracé sur le sable un fort petit espace pour la Hollande et un autre vingt fois plus grand pour la France, ce roy nègre se prit à rire et dit: Je suis fort ayse de sçavoir cela.“

[23] Ebd., fol. 226v°: „De cette conversation sérieuse, il tomba sur le justeaucorps de l’envoyé, qui estoit celuy de garde de la marine, et l’ayant trouvé beau, et le garde l’ayant offert, il ne fit pas difficulté de l’accepter. Mais ce qui plus extraordinaire, c’est qu’après secoué ses pouches, pour veoir s’il n’y avoit point quelque curiositté de France et n’y ayant trouvé que 10 ou 12 escus, il le pria de les donner à ses gens, ce qu’il fit sans peine.“

[24] Ebd., fol. 226v° f.

[25] Ebd., fol. 227r°.

[26] Ebd., fol. 224r°.

[27] Vgl. CARAN Paris, Marine B4 7, fol. 420r°–424v°: Jean II, comte d’Estrées, Relation de la Prise de l’Isle de Gorée et ses forts possedez par les Hollandois au Cap Vert, 1677; vgl. Saint-Yves, G., Les campagnes de Jean d'Estrées dans la mer des Antilles (1676–1678), in: Bulletin de Géographie historique et descriptive (1899), S. 217–254.

[28] Vgl. BNF Paris, MC 176, fol. 225r°.



Literaturhinweise

  • Haudrère, Philippe, La Compagnie française des Indes au XVIIIe siècle (1719–1795), 2 Bde., Paris 22005.
  • Meyer, Jean et al., Histoire de la France coloniale. Des origines à 1914, Paris 1991.
  • Northrup, David, Africa's Discovery of Europe, 1450–1850, Oxford u.a. 2002.
  • Pluchon, Pierre, Histoire de la colonisation française, Bd. I: Le Premier empire colonial. Des origines à la Restauration, Paris 1991.
  • Thornton, John K., Africa and the Africans in the Making of the Atlantic World, 1400–1680, Cambridge 1992.

Quelle zum Essay
Missverstandene Unterschiede Wissen als Träger und Bedingung von Grenzordnungen am Beispiel des Verhältnisses zwischen Frankreich und Westafrika während der Frühen Neuzeit
( 2013 )
Zitation
Memorandum des Vizeadmirals Jean d’Estrées über die Ankunft der königlichen Schiffe am Kap Verde (1670), in: Themenportal Europäische Geschichte, 2013, <www.europa.clio-online.de/quelle/id/q63-28493>.
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