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  • von Christiane Kohser-Spohn

    Aujourd’hui, il est indispensable de se définir comme « international ». L’avenir appartient aux bi-nationaux et aux « métisses ». Il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’à une période récente, ceux et celles qui bravaient les codes nationaux, refusaient une identité nationale, optaient résolument pour le cosmopolitisme, s’en trouvaient fortement punis. Les binationaux, inclassables dans l’ordre national, étaient des déclassés. Longtemps tributaires de l’idéologie nationale, les sciences sociales ont elles-mêmes amplement négligé le phénomène de la transnationalité. Ainsi, la recherche historique ne s’est pas intéressée aux acteurs qui n’ont pas pu ou pas voulu se plier à l’ordre national imposé au cours du 19ème et du 20ème siècle. Oeuvrant à saisir une société sur un territoire déterminé, les sciences historiques ont banni de leurs préoccupations le cas des hommes et des femmes qui ont refusé de s’engager pour une seule nationalité et d’en haïr une autre. Officiellement, les « entre-deux » n’existaient pas.

  • von Françoise Knopper

    Lorsque Moritz Hartmann – journaliste, romancier et homme politique – entreprend, durant l’été 1851, un voyage en Provence et dans le Languedoc, la France se trouve dans une période de transition et d’attente, avant le coup d’état de Louis-Napoléon, le futur Napoléon III. Hartmann consigne ses impressions en forme de notes de voyage, qu’il publie dans des périodiques allemands et, plus tard, dans un livre. Il observe et critique l’influence que l’Eglise exerce sur la société, et il trace un tableau détaillé des courants politiques et religieux, avec le scepticisme et le relativisme qui lui sont propres. Anticlérical, il approuve les tentatives françaises qui cherchent à restreindre l’impact de l’Eglise sur l’Etat et la société. Cette contribution analyse le journal de voyage dans le contexte de l’époque, au travers des cercles démocrates et socialistes que Hartmann fréquenta dans le Midi pendant son voyage. [...]

  • von Birgit Schäbler

    Ernest Renan ist Historikern und Historikerinnen heute vor allem durch sein Essay „Qu’est-ce que une nation?“ (Was ist eine Nation?) ein Begriff, der als klassischer Text in wichtigen Lehrbüchern zum Nationalismus auftaucht. Dass der französische Semitist und Bibelforscher mit seinem „Leben Jesu“ (1863) das berühmteste Buch im Frankreich des 19. Jahrhunderts verfasst hat, das deshalb auch von Volker Reinhardt in seine Hauptwerke der Geschichtsschreibung aufgenommen wurde, ist außerhalb theologischer und religionswissenschaftlicher Kreise heute eher wenig bekannt. Gänzlich unbekannt in der europäischen Geschichte (in der Geschichte Westasiens dafür umso bekannter) ist jedoch Renans Kontroverse mit einem muslimischen Intellektuellen, nämlich Jamal a-Din al-Afghani im renommierten Journal des Débats. [...]

  • von Chantal Metzger

    Le colloque bisannuel organisé par le Comité franco-allemand de recherches sur l’histoire des 19ème et 20ème siècles, qui s’est tenu du 24 au 26 septembre 2004 à l’Institut Gustav Stresemann à Bonn, a porté sur les relations existant entre l’Allemagne, la France et l’Amérique du Nord au cours des 19 et 20ème siècles. Le choix du sujet était resté en suspens lors de l’Assemblée générale du 16 septembre 2002 à Pont-à-Mousson. Deux thèmes avaient été retenus : l’un portait sur les transferts culturels, l’autre sur les relations entre nos deux pays et les pays non-européens d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique. Le premier d’entre eux ayant fait l’objet de plusieurs colloques au cours de l’année 2004, le bureau du Comité a décidé, après enquête auprès des membres, de choisir le second.

  • von Maria Malatesta

    Der Prozess der Nationsbildung war in Europa und in den Vereinigten Staaten vom Aufkommen von Vorstellungen begleitet, durch die sowohl die Unterschiede als auch die möglichen Gemeinsamkeiten der beiden Kontinente betont wurden. Das von Literaten, Journalisten, Reisenden und Dilettanten entwickelte Verfahren der „gekreuzten Sichtweisen“, trug wesentlich zur Herausbildung eines nationalen Bewusstseins und zum Bewusstsein des Eigenen und des Anderen in der Alten und der Neuen Welt bei.[...]