Lorsque Moritz Hartmann – journaliste, romancier et homme politique – entreprend, durant l’été 1851, un voyage en Provence et dans le Languedoc, la France se trouve dans une période de transition et d’attente, avant le coup d’état de Louis-Napoléon, le futur Napoléon III. Hartmann consigne ses impressions en forme de notes de voyage, qu’il publie dans des périodiques allemands et, plus tard, dans un livre. Il observe et critique l’influence que l’Eglise exerce sur la société, et il trace un tableau détaillé des courants politiques et religieux, avec le scepticisme et le relativisme qui lui sont propres. Anticlérical, il approuve les tentatives françaises qui cherchent à restreindre l’impact de l’Eglise sur l’Etat et la société. Cette contribution analyse le journal de voyage dans le contexte de l’époque, au travers des cercles démocrates et socialistes que Hartmann fréquenta dans le Midi pendant son voyage. [...]
Ernest Renan ist Historikern und Historikerinnen heute vor allem durch sein Essay „Qu’est-ce que une nation?“ (Was ist eine Nation?) ein Begriff, der als klassischer Text in wichtigen Lehrbüchern zum Nationalismus auftaucht. Dass der französische Semitist und Bibelforscher mit seinem „Leben Jesu“ (1863) das berühmteste Buch im Frankreich des 19. Jahrhunderts verfasst hat, das deshalb auch von Volker Reinhardt in seine Hauptwerke der Geschichtsschreibung aufgenommen wurde, ist außerhalb theologischer und religionswissenschaftlicher Kreise heute eher wenig bekannt. Gänzlich unbekannt in der europäischen Geschichte (in der Geschichte Westasiens dafür umso bekannter) ist jedoch Renans Kontroverse mit einem muslimischen Intellektuellen, nämlich Jamal a-Din al-Afghani im renommierten Journal des Débats. [...]