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  • von Christiane Kohser-Spohn

    Aujourd’hui, il est indispensable de se définir comme « international ». L’avenir appartient aux bi-nationaux et aux « métisses ». Il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’à une période récente, ceux et celles qui bravaient les codes nationaux, refusaient une identité nationale, optaient résolument pour le cosmopolitisme, s’en trouvaient fortement punis. Les binationaux, inclassables dans l’ordre national, étaient des déclassés. Longtemps tributaires de l’idéologie nationale, les sciences sociales ont elles-mêmes amplement négligé le phénomène de la transnationalité. Ainsi, la recherche historique ne s’est pas intéressée aux acteurs qui n’ont pas pu ou pas voulu se plier à l’ordre national imposé au cours du 19ème et du 20ème siècle. Oeuvrant à saisir une société sur un territoire déterminé, les sciences historiques ont banni de leurs préoccupations le cas des hommes et des femmes qui ont refusé de s’engager pour une seule nationalité et d’en haïr une autre. Officiellement, les « entre-deux » n’existaient pas.

  • von Axel Schildt

    Die Dramatik des Kalten Krieges in seiner heißesten Phase um 1950 kann man sich überhaupt nicht krass genug ausmalen. Demoskopisch immer wieder ermittelt, erwartete die Mehrheit der Westdeutschen den Ausbruch eines dritten und mit atomaren Waffen ausgetragenen Weltkriegs in naher Zukunft. Man wähnte sich lediglich in einer kurzen historischen Atempause zwischen zwei planetarischen Waffengängen. Der ferne Korea-Krieg, der am Anfang eines beispiellosen Exportbooms stand, führte in der Bundesrepublik zu angsterfüllten Hamsterkäufen. Das Wohnen in Hochhäusern wurde von manchen Experten abgelehnt, weil jene leichte Ziele für feindliche Flieger böten. Dem Kalten Krieg korrespondierte eine in allen westlichen Ländern dominierende culture of fear. [...]