Essays/

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  • von Pavel Kolář

    Das hundertjährige Jubiläum der Entstehung der Nationalstaaten in Mittel- und Osteuropa auf den Ruinen von Kontinentalimperien bot eine gute Gelegenheit, über die historische Bedeutung der (europäischen) Staatsmacht in einer Zeit nachzudenken, in der Paradigmen der Transnationalisierung, Europäisierung und Globalisierung in der Geschichtswissenschaft vorherrschen. In diesem Essay werde ich mich an Max Webers klassischer Definition des Staates orientieren, das heißt als Organisation, die ein Monopol auf die legitime Anwendung physischer Gewalt besitzt. Die Geschichtsschreibung, die sich der „transnationalen Wende“ verschrieb, scheint dagegen vor allem auf „weiche“ Phänomene überwiegend kultureller Natur konzentriert, auf Ideen, Vorstellungen, Modelle und Konzepte, während sie „harte“ Phänomene weniger berücksichtigt. Damit meine ich hauptsächlich jene, die die äußerste Grenze des menschlichen Lebens berühren, das heißt körperliche Gewalt und körperliches Leiden.

  • von Jean-Paul Cahn

    Les rapports entre religion et pouvoir politique reposent sur des socles différents en France et en Allemagne. Mais on constate une même perplexité face à l’intrusion des valeurs d’un islam lui-même hésitant entre adaptation et affirmation. L’embarras repose sur la distinction que n’établit pas l’islam traditionaliste entre lois religieuse et temporelle, ou encore sur la conviction qu’une entreprise de déstabilisation est à l’œuvre, symbolisée par Al-Qaida. En France s’ajoutent à cela les ambiguïtés du passé, la mémoire de la colonisation ou la crainte qu’une perte de lisibilité de la laïcité favorise le communautarisme. L’Allemagne, exempte de décolonisation et de laïcité, a un rapport au monde musulman traditionnellement fondé sur une appréhension plus économique. [...]