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  • von Steffi Franke

    Der Essay des ungarischen Schriftstellers György Konrád „Mein Traum von Europa“ steht neben Milan Kunderas berühmten Diktum vom „occident kidnappé“ (1984) am Beginn einer intensiven Diskussion über Mitteleuropa. Diese beschäftigte während der achtziger Jahre dissidente und exilierte Intellektuelle und Künstler in und aus der Tschechoslowakei, Ungarn, Polen, teilweise auch der DDR, aber ebenso zunehmend westliche Intellektuelle und Politiker. Dabei ging es im Allgemeinen um die Identität und Einheit Europas und im Besonderen um das Selbstverständnis jener Länder, die damals im sowjetischen Einflussbereich lagen, historisch jedoch auf eine lange Geschichte der Verbundenheit mit dem westlichen Europa zurückblicken konnten. [...]

  • von Heinrich August Winkler

    Die Rede, die Joschka Fischer am 12. Mai 2000 an der Humboldt-Universität zu Berlin hielt, wirkte wie ein Paukenschlag. Dass der Redner ausdrücklich versicherte, er trage seine Gedanken nicht als Außenminister, sondern als „überzeugter Europäer und deutscher Parlamentarier“ vor, verstärkte noch den Widerhall, den er im In- und Ausland fand. Als erster deutscher Politiker machte sich Fischer einen von Jacques Delors kurz zuvor geprägten Begriff zu eigen:[...]

  • von Hans Manfred Bock

    Im Jahre 1928 lancierte die Redaktion der „Deutsch-Französischen Rundschau“ eine Enquête, in der bekannte und einschlägig ausgewiesene Wissenschaftler und Schriftsteller dazu befragt wurden, wie sich aus ihrer Sicht die deutsch-französischen Beziehungen praktisch verbessern ließen. Die Initiative ging von den Berliner Gründern der Deutsch-Französischen Gesellschaft (DFG) aus, die Ende 1927 ins Leben gerufen wurde.[...]

  • von Christiane Eisenberg

    Der moderne Fußball entwickelte sich zuerst in Europa, verbreitete sich jedoch schon vor 1914 auch nach Übersee und wird heute in allen Ländern der Erde gespielt. Der europäische Fußball gewann vor dem Hintergrund dieses Verbreitungserfolgs auf zweifache Weise an Profil: zum einen durch die zunehmende Intensität des sportlichen Austausches innerhalb Europas, zum anderen durch die Verteidigung der sportlichen und sportpolitischen Vorherrschaft gegenüber den außereuropäischen Neulingen.[...]

  • von Ludolf Herbst

    In einer Zeit vermehrter deutsch-amerikanischer Irritationen einerseits und fortschreitender europäischer Integration andererseits ist es von besonderem Interesse, sich die Konstellation in Erinnerung zu rufen, die die Entwicklung gemeinsamer europäischer Institutionen ermöglichte, und dabei die Rolle zu beleuchten, die die USA hierbei spielten. Ein streng geheimes Grundsatzpapier des amerikanischen State Department vom März 1949 ist hierzu sehr gut geeignet, weil es die Grundlinien der amerikanischen Politik gegenüber Europa klar herausarbeitet und zeigt, wie eng der Zusammenhang zwischen der Lösung des „deutschen Problems“ und der europäischen Integration in Washington gesehen wurde.[...]

  • von Rainer Hudemann

    Mythen haben eine lange Lebensdauer. Vor allem, wenn sie ihren Ursprung in politischen Urteilen einer Epoche haben, und wenn Zeitzeugenwertungen später als Quellen verwendet werden und kaum oder gar nicht geprüft als Belege für historische Interpretationen dienen. So ergeht es immer noch gelegentlich auch der Struktur der deutsch-französischen Beziehungen seit dem Zweiten Weltkrieg, obgleich die Forschung seit über zwei Jahrzehnten weit vorangeschritten ist.[...]

  • von Hubert Kiesewetter

    Ausgangspunkt des vorliegenden Beitrags ist der Bericht des französischen Generalkonsuls an seinen Außenminister über eine Diskussion in Zürich im Jahr 1904, die im Anschluss an einen Vortrag des Breslauer Wirtschaftsprofessors Julius Wolf über den Mitteleuropäischen Wirtschaftsverein stattfand. Ich werde zeigen, dass bereits ein Jahrzehnt vor dem Ersten Weltkrieg Gedanken eines Mitteleuropa-Konzepts angesprochen wurden, dessen expansionistische Ziele auch zum Krieg mit Frankreich geführt haben.[...]

  • von Frédéric Hartweg

    Au début des années 1950 la situation politique et économique en RDA devint de plus en plus restrictive, dureté que les membres des Eglises ressentaient également. Le but de cette contribution est de décrire et d’analyser la situation de l’Eglise protestante dans la zone d’occupation soviétique et en RDA entre 1945 et 1953. Le gouvernement tentait de manipuler, d’infiltrer et d’intimider les Eglises. D’un côté, il existait des propositions officielles de coopération, et d’un autre côté, les dirigeants politiques avaient pour objectif de bannir la présence ecclésiastique de l’espace publique. L’état discréditait surtout les jeunes chrétiens regroupés au sein de la « Jeune communauté » et dans les paroisses universitaires, parce qu’ils menaçaient la situation de monopole de la FDJ (« Jeunesse libre allemande » organisation de masse pour les jeunes en RDA).

  • von Caroline Doublier

    Après la fin de la Seconde Guerre mondiale il était urgent de rouvrir les écoles en Allemagne, même avec des moyens provisoires, et de supprimer le système instauré pendant la période nazie. Le gouvernement militaire de la zone d’occupation française introduisit de nombreuses reformes inspirées du modèle scolaire français, même si, pour diverses raisons, il n’installa pas un système scolaire laïque. Le choix d’un système, entre l’école confessionnelle et interconfessionnelle, s’avéra toutefois : fallait-il revenir à la situation d’avant 1933 ? Ou reconnaître le Concordat de 1933 ? L’école simultanée fut finalement préférée, parce qu’elle proposait un programme d’études dans lequel figurait une instruction religieuse et parce qu’elle n’était pas attachée à une seule confession. L’église catholique réagit particulièrement à cette décision, elle batailla pour la mise en place d’écoles publiques et privées confessionnelles. Ainsi, la question de l’école confessionnelle resta-t-elle, jusqu’en 1949, un des principa

  • von Jean Philippon

    Un lecteur des ouvrages consacrés à la séparation de l’Eglise et de l’Etat aura souvent l’impression que le combat pour ou contre la laïcité n’a été qu’une joute intellectuelle. L’essai ci-dessous tend à démontrer le contraire : il dépeint ce conflit, avec de nombreux détails concrets, au sein d’un village de Bourgogne, il en montre les effets sur l’espace public, sur l’église, les écoles et le bureau de bienfaisance. En outre, les tensions qui découlent de la séparation sont mises en perspectives avec la révolution de 1789, que les communautés et les individus avaient encore en mémoire au XIXe siècle. La presse de l’époque voyait, en effet, un parallèle entre le combat pour ou contre la laïcité les évènements de 1789. Dans une dernière partie, cet essai compare ce conflit avec le « Kulturkampf » : opposition de l’église catholique romaine à l’état prussien et à l’empire allemand.

  • von Dominique Trimbur

    L’essai ci-dessous se penche sur la présence catholique de France et d’Allemagne en Palestine avant la Première Guerre mondiale et jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Les activités et les buts se ressemblaient : la fondation des institutions caritatives, religieuses, culturelles, scientifiques et scolaires rempla-çaient souvent des projets territoriaux non réalisables pour obtenir ainsi au moins une certaine influence. Même si l’approche de cette politique « culturello-religieuse » des deux pays était semblable, les prémisses en étaient assez différents : au XIXe siècle le catholicisme en France jouait un rôle dans tous les domaines de la politique — politique extérieure comprise —, qui était bien différent du rôle que jouait le catholicisme dans la politique de la Prusse, plutôt protestante, ou dans l’Empire allemand.

  • von Gilles Leroux

    La question du foulard islamique a déclenché en France et en Allemagne des débats socioculturels et des contentieux. Il est vrai qu’en comparant la discussion dans les deux pays apparaissent des parallèles et des points communs. Les débats abordent par exemple, en premier lieu, tous les deux, l’environnement scolaire. Cependant non seulement le moment et l’élément déclencheur diffèrent, mais en plus, au regard des décisions juridiques, de l’interprétation des lois existantes, et de l’évolution des amendements et des propositions de lois, apparaissent bien des différences. La laïcité en France a sur la relation entre l’Etat et les religions des effets différents de ceux que l’on relève en Allemagne. Le mode fédéral de gouvernement de la RFA a pour conséquence une multitude de règlements et de lois qui contrastent avec les lois unitaires françaises.

  • von Anne Salles

    Que cetravers des niveaux divers – individuels, locaux, nationaux – les Eglises exercent une influence sur les familles et la politique familiale. D’une part, les positions de l’Eglise catholique se distinguent de celles de l’Eglise protestante. D’autre part, en ce qui concerne la participation à la politique familiale, on constate pourtant plus de points communs entre l’Eglise catholique et l’Eglise protestante d’Allemagne qu’entre l’Eglise catholique en France et en Allemagne. En France, la loi de 1905 de séparation de l’Eglises et de l'Etat joue un grand rôle, alors qu’en Allemagne on peut observer une coopération plus directe entre l’Etat et les Eglises dans la politique familiale, pour le développement la soit en France ou en Allemagne, le soutien des familles est d’une importance particulière pour les Eglises, ainsi que la défense des institutions du mariage et de la famille. En effet, les Eglises voient la famille comme un lieu important de transmission des valeurs chrétiennes.

  • von Clemens Wurm

    Am Nachmittag des 9. Mai 1950, einem Dienstag, verlas der französische Außenminister Robert Schuman um 18 Uhr vor eiligst in den Uhrensaal des Quai d’Orsay eingeladenen Pressevertretern die nach ihm benannte Erklärung, die das Gesicht Europas verändern sollte. Konzeptioneller Urheber der Erklärung war Jean Monnet, damals Vorsitzender des Commissariat général au Plan. Schuman hatte den Vorschlag übernommen, und er hat ihn gegen starke Widerstände in Frankreich politisch durchgesetzt.[...]

  • von Wolfram Kaiser

    Als Resultat ihrer Erweiterung auf inzwischen 27 Mitgliedstaaten zum Jahreswechsel 2007 ist die heutige Europäische Union (EU) nahezu identisch mit einem geographisch definierten Europa. Das war in der frühen Nachkriegszeit keineswegs so. Vielmehr wurde das „Kerneuropa“ der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl (1951/52) und der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft (EWG, 1957/58) von nur sechs westeuropäischen Staaten gegründet, nämlich Frankreich, Italien, der Bundesrepublik Deutschland, den Niederlanden, Belgien und Luxemburg. Andere demokratisch verfasste Staaten Westeuropas schlossen sich zunächst nicht an. Großbritanniens noch immer enge Wirtschaftsbeziehungen mit dem Commonwealth schienen die Teilnahme an einer europäischen Zollunion auszuschließen, die Schweiz, Schweden und (wenngleich weniger rigide) Österreich lehnten diese Option zunächst als nicht kompatibel mit ihrer Neutralität ab [...]

  • von Carlo Moos

    Der vorliegende Text will den Stellenwert der antijüdischen Rassenpolitik im italienischen Faschismus und gegenüber dem Nationalsozialismus herausheben, ohne dass gleichgesetzt werden soll, was nicht gleichgesetzt werden kann. Noch weniger geht es um eine Relativierung der vom Nationalsozialismus begangenen Verbrechen; es soll lediglich einer ihrerseits unstatthaften Verharmlosung des italienischen Faschismus entgegen gewirkt werden.[...]

  • von Axel Schildt

    Die Dramatik des Kalten Krieges in seiner heißesten Phase um 1950 kann man sich überhaupt nicht krass genug ausmalen. Demoskopisch immer wieder ermittelt, erwartete die Mehrheit der Westdeutschen den Ausbruch eines dritten und mit atomaren Waffen ausgetragenen Weltkriegs in naher Zukunft. Man wähnte sich lediglich in einer kurzen historischen Atempause zwischen zwei planetarischen Waffengängen. Der ferne Korea-Krieg, der am Anfang eines beispiellosen Exportbooms stand, führte in der Bundesrepublik zu angsterfüllten Hamsterkäufen. Das Wohnen in Hochhäusern wurde von manchen Experten abgelehnt, weil jene leichte Ziele für feindliche Flieger böten. Dem Kalten Krieg korrespondierte eine in allen westlichen Ländern dominierende culture of fear. [...]

  • von Christoph Marx

    Die europäische Expansion, die sich in mehreren Schüben vollzog, bescherte den Europäern nicht nur neue geographische Kenntnisse, die Entdeckung „neuer Welten“, sondern sie brachte sie in Berührung mit bis dahin völlig unbekannten Völkern. Neben der Buntheit der fremden Sitten und Gebräuche waren es die sozialen und politischen Strukturen, die sowohl die europäischen Eroberer und Auswanderer als auch die Gelehrten in Europa zu Erklärungsversuchen und Interpretationsanstrengungen herausforderten.[...]

  • von Andreas Fahrmeir

    Die Folgen der französischen Vorherrschaft in Westdeutschland um 1800 sind ganz unterschiedlich bewertet worden. Manchmal schien der Verlust ‚nationaler‘ Selbstbestimmung entscheidend, so daß sie als düstere Jahre der Unterdrückung beschrieben wurden; manchmal stand der Aufbruch im Vordergrund, den die Modernisierung von Recht, Verwaltung und Wirtschaft, das Ende korporativer Autonomien und der Zuwachs an individuellen Mobilitätschancen zu ermöglichen schien. [...]

  • von Gerhard Altmann

    Gordon Brown ist nicht zu beneiden. Zunächst musste der britische Premierminister ein gleich zweifach schwieriges Erbe antreten: Zum einen hatte sich Tony Blair mit drei Wahlsiegen in Folge einen Ehrenplatz in den Annalen der Labour Party erworben. Zum anderen war Blairs Abschied aus 10 Downing Street jedoch durch das Unbehagen der britischen Öffentlichkeit angesichts der irakischen Unwägbarkeiten merklich beschleunigt worden. Hinzu gesellten sich alsbald jene Verschleißerscheinungen, die eine nahezu unbeschränkt herrschende Mehrheitspartei nach einem Jahrzehnt in power mit fast systemimmanenter Zwangsläufigkeit heimsuchen. Den Tories war es unter John Major ja nicht anders ergangen. Und dann Europa. Immer wieder Europa. [...]

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