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  • von Andreas C. Hofmann

    „Gedenke, daß Du ein Deutscher bist!“ — dieser Aufruf des Großen Kurfürsten von Brandenburg Friedrich Wilhelm war zugleich der Wahlspruch des Alldeutschen Verbandes, also jener 1891 gegründeten Organisation, die sich im Deutschen Kaiserreich für eine aggressive Vertretung der deutschen Nationalinteressen einsetzte. Der Alldeutsche Verband selbst existierte zwar bis 1939, verlor allerdings in der Weimarer Republik und vor allem während des Nationalsozialismus rapide an Bedeutung. Als grundlegend ist noch immer die umfassende Darstellung des Washingtoner Neuzeithistorikers Roger Chickerings zu betrachten, während die Dissertation Michael Peters insbesondere die Jahre unmittelbar vor dem Ersten Weltkrieg in den Blick nimmt. [...]

  • von Christiane Kohser-Spohn

    Aujourd’hui, il est indispensable de se définir comme « international ». L’avenir appartient aux bi-nationaux et aux « métisses ». Il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’à une période récente, ceux et celles qui bravaient les codes nationaux, refusaient une identité nationale, optaient résolument pour le cosmopolitisme, s’en trouvaient fortement punis. Les binationaux, inclassables dans l’ordre national, étaient des déclassés. Longtemps tributaires de l’idéologie nationale, les sciences sociales ont elles-mêmes amplement négligé le phénomène de la transnationalité. Ainsi, la recherche historique ne s’est pas intéressée aux acteurs qui n’ont pas pu ou pas voulu se plier à l’ordre national imposé au cours du 19ème et du 20ème siècle. Oeuvrant à saisir une société sur un territoire déterminé, les sciences historiques ont banni de leurs préoccupations le cas des hommes et des femmes qui ont refusé de s’engager pour une seule nationalité et d’en haïr une autre. Officiellement, les « entre-deux » n’existaient pas.