Titelblatt der Zeitschrift Défense de l'Occident (Mai/Juni 1965)
Frau Präsidentin, ich möchte noch einmal eine Hilfssprache benutzen. Wenn ich gläubig wäre, würde ich mit den Worten beginnen „Gott helfe mir!“ Denn eine derartige unerklärliche Hilfe brauche ich für das, was ich in den mir von der Geschäftsordnung zugebilligten erbärmlichen 5 Minuten zu sagen versuche. Ich will versuchen, Herr Genscher und Herr Colombo, Sie dazu aufzufordern, über sich selbst hinauszuwachsen, um der Aufgabe gerecht zu werden, die Sie sich selber vorgenommen haben. [...]
Madame le Président, je vais employer encore une fois une langue véhiculaire. Si j'étais croyant, je commencerais par les mots «Gott helf mir ! - que Dieu m'aide !» Car d'une telle sorte d'aide mystérieuse j'ai besoin pour ce que je vais essayer de dire au cours de ces misérables cinq minutes que le Règlement m'attribue. Je vais essayer, Monsieur Genscher et Monsieur Colombo, de vous convier à vous placer au-dessus de vous-mêmes, à la hauteur de la tâche que vous vous êtes assignée. [...]